Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla, la lourde croix de l’allégeance


TOP/FLOP politique


1 Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla, la lourde croix de l’allégeance

Le premier est président du NFD (ex parti d’opposition), le second est président de l’UFC (ex parti d’opposition), tous ministres. Les deux ont cette particularité connue de tous les guinéens : dans un passé récent, ils qualifiaient le même Alpha Condé de dictateurs, responsables de toutes les tueries lors des manifestations de l’opposition. Aujourd’hui, les deux ne cessent de prouver à leur nouveau maître leur loyauté opportuniste. Pour cela, ils n’hésitent pas à brandir des pancartes, jouer au porte-parole, lire des discours pour la circonstance, vilipender leurs anciens collaborateurs de l’opposition. Ils sont prêts à toutes les formes de bassesse pour réussir leur adoption au sein de la mouvance présidentielle. Aujourd’hui, ils symbolisent le politiquement détestable pour des millions de guinéens.

2 Alpha Condé, la malheureuse carrière d’autocrate à 82 ans

Désigné candidat du RPG pour un troisième mandat présidentiel lors du congrès du parti tenu à Conakry ce jeudi 6 octobre 2020, Alpha Condé hésite à faire le saut dans l’inconnu. À 82 ans, l’ex prisonnier politique compte entamer une carrière d’autocrate. Quelle triste trajectoire d’un homme politique africain qui a été longtemps perçu comme une alternative crédible pour l’instauration de la démocratie en Guinée. À 82 ans, il n’aura ni le temps ni les moyens ni la légitimité pour diriger un pays qu’il a contribué à affaiblir sur tous les plans.

1 Bah Oury, après la parenthèse « incompréhensible », le retour du combattant

Le comeback réussi de l’opposant Bah Oury. Les guinéens reconnaissent l’homme de tous les combats. Après la courte période d’égarement conjoncturel lié à un contexte difficile d’exil et de retour négocié, le leader du nouveau parti UDRG redevient aux yeux de certains comme une valeur sûre de l’opposition politique en Guinée. Il est sur tous les fronts pour dénoncer le projet de 3ème mandat pour Alpha Condé.

2 Les manifestants de Kankan, le réveil des hypnotisés

Les manifestations de ces derniers temps pour réclamer l’électrification de Kankan et la réaction de panique des autorités nationales témoignent l’importance d’opérer une mutation intelligente des revendications pour une mobilisation générale des populations guinéennes. Les jeunes de Kankan ont donné le signal. Les mensonges, les manipulations, les fausses promesses doivent être dénoncés.





Tibou Kamara et sa presse privée


TOP/FLOP politique de la semaine


1Tibou Kamara et sa presse privée

Candidat uninominal du parti au pouvoir RPG AEC pour les législatives du 1er mars à Dinguiraye, Tibou Kamara, ancien journaliste et ministre dans le gouvernement de Kassory Fofana a toujours entretenu une relation « incestueuse » avec une certaine presse locale. Cette même presse dite privée qui fait de la communication gouvernementale en contribuant à la fabrication de personnalités politiques aux convictions politiques douteuses et au positionnement versatile. Le même Tibou Kamara écrivait en 2014 : « L’histoire de la Guinée s’est arrêtée depuis qu’Alpha Condé a accédé au pouvoir au mépris de la vérité des urnes »

2La police nationale et ses fausses accusations

Dans un communiqué, le porte-parole du ministère de la sécurité accuse : « il est aujourd’hui démontré que les manifestations du FNDC sont programmées et conçues pour se dérouler dans la violence et occasionner le maximum de dégâts possibles ». Il faut rappeler que la répression des manifestations du FNDC par les forces de sécurité ont déjà fait plus de 35 morts, des manifestants tués par balle.

3Après la résolution de l’Union européenne, le RPG Arc-en-ciel brandit l’étendard de la souveraineté

Le 13 février 2020, le parlement européen a adopté une résolution sur la République de Guinée, notamment la violence à l’encontre des manifestants. Le point 3 de la résolution est celui qui a surtout suscité les réactions au sein du parti au pouvoir. Le parlement européen « regrette profondément tout projet de modifier la constitution du pays en ce qui concerne la limitation du nombre de mandats présidentiels ; réaffirme avec force qu’une démocratie saine doit respecter l’état de droit et toutes les dispositions constitutionnelles, y compris une éventuelle limitation du nombre de mandats présidentiels ; invite donc le président de la République de Guinée à respecter la constitution du pays, et en particulier son article 27 ».





Le cynisme du projet de 3e mandat


Le cynisme du projet de 3e mandat

Dans un entretien au journal Le
Monde
, Alpha Condé tente de justifier son projet de nouvelle constitution. Plus
de dix manifestants tués la semaine dernière, Alpha Condé révèle par ces propos
le caractère cynique de ce projet.

« Dans les autres pays où il y a de nouvel­les Constitutions, il y a eu beaucoup de manifestations, il y a eu des morts, mais ils l’ont fait »

La CENI et son rétropédalage sur la date du 28 décembre

La date du 28 décembre proposée par le chef de la commission
électorale n’est pas tenable, a annoncé lundi 21 octobre l’Organisation
internationale de la Francophonie (OIF), en présence de la Commission
électorale nationale indépendante (CENI). Le chef de la commission électorale,
Salif Kébé, avait proposé en septembre la date du 28 décembre pour élire
les nouveaux députés. L’opposition avait immédiatement dénoncé un projet
irréaliste et servant, selon elle, les desseins présidentiels de M. Condé en
2020.

Djibril Kouyaté, le Bâtonnier
de l’ordre des avocats

La circulaire du Bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée,
datant du 23 octobre 2019, rappelant à l’ordre, selon ses expressions, certains
avocats. Selon lui, « tous les avocats connaissent cette loi, avant de
s’adresser à la presse tu dois te référer au bâtonnier, favorable ou pas, pour
dire que tu interviens sur un sujet donné. Sauf si tu sors d’une audience à
chaud pour que tu puisses le faire. Mais pour tout le reste il faut
l’autorisation du bâtonnier. Mais comme je vous l’ai dit, il y a des confrères qui
parlent automatiquement et qui oublient cette interdiction ». Le FNDC se
dit scandalisé et dénonce cette circulaire comme une volonté de museler les
avocats qui se positionnent ouvertement contre un troisième mandat en violation
flagrante de la loi suprême de la République.


Marche du 24 octobre 2019

Après la semaine de manifestation meurtrière qu’a connue le
pays, les Guinéens ne veulent rien lâcher. Mercredi, alors que les femmes ont
défilé en blanc pour dire stop aux violences policières, le pays est entré
dans une dangereuse effervescence. Jeudi, les opposants ont pris le relais dans
les rues de la capitale Conakry et d’autres villes du pays. Vêtus de rouge (la
couleur du sang des victimes), ils étaient bien des centaines de milliers de
personnes selon des journalistes locaux – un million selon les
organisateurs, 30 000 selon le gouvernement – à marcher sur plusieurs
kilomètres aux cris de « amoulanfe » (« ça ne passera pas »
dans la langue locale) ou « à bas la dictature », sans heurts malgré
une forte et discrète présence policière.

Le combat républicain des 5 membres du FNDC condamnés par
la dictature de Alpha Condé

Détention arbitraire et condamnation de cinq membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), MM. Abdourahamane Sanoh, coordinateur, Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC, coordinateur national de la coalition Tournons la Page et président de l’ONG Protégeons les droits humains, Sékou Koundouno, responsable de la planification du FNDC et membre du Balai citoyen, Mamadou Baïlo Barry, également membre de l’ONG Destin en Main, et Alpha Soumah – alias ‘Bill de Sam’. Abdoulaye Oumou Sow, journaliste blogueur et responsable de la communication digitale, et Mamadou Bobo Bah, également membre du Balai citoyen.

Contre le 3e mandat : les condamnations et
prises de position de la société civile africaine

Au niveau national, les avocats qui ont pris position et défendent les membres du FNDC arrêtés, les artistes, les intellectuels, les ONG, les journalistes, les blogueurs. Au niveau africain, le mouvement Y’en a marre du Sénégal, le Balai citoyen du Burkina Faso, le collectif Tournons la page, les reggaemans Tiken Jah Fakoly, Samsk le Jah.





“Guinea is back” corruption et mal gouvernance


Tops et flops de la semaine


Le Directeur exécutif adjoint de l’Agence nationale de lutte contre la corruption (ANLC) pour avoir dénoncé la corruption « L’audience internationale du président de la République “Guinée is back” ne corrobore pas avec les réalités en matière de lutte contre la corruption et la bonne gouvernance. »


Les autorités administratives de Kankan suite aux violences enregistrées dans deux districts de Batè Nafadji le 8 décembre 2016.

L’amateurisme et l’incompétence du ministre de la pêche André Louah dans la gestion de la crise entre mareyeuses, distributeurs chinois et l’État.

L’aveu de faiblesse de l’État guinéen à travers son ministre de la justice Cheick Sacko qui peine à mobiliser les ressources nécessaires à l’organisation du procès du 28 septembre 2009 en Guinée.





Intimidation de journalistes sous Alpha Condé


Tops et flops de la semaine.


top

L’approche choisie par l’opposition de dialoguer avec ceux que certains appellent les ‘’frondeurs’’ c’est-à-dire qui contestent l’accord politique du 12 octobre 2016 dans son volet désignation des chefs de quartier au prorata des résultats des élections municipales.


L’opération du collectif des blogueurs de Guinée (ABLOGUI) pour dénoncer la dégradation du réseau routier à travers une campagne sur les réseaux sociaux #Montronsnosroutes.


La reconnaissance des compétences guinéennes mais à l’extérieur avec la nomination de Ousmane Doré au poste de directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale. Ministre de l’Économie, des Finances et de la Planification de Guinée en 2007.



Le Directeur Général de la police Bangaly Kourouma pour ses propos démagogiques « Tant qu’Alpha Condé est en vie, il sera le président de la Guinée. »


Aboubacar Sylla de l’UFC qualifiant Faya Millimono du BL de chef des ‘’frondeurs’’ au sein de l’opposition républicaine.


Le préfet de Coyah, Ibrahima Barbosa Soumah attaqué par des hommes armés dans la nuit du 24 novembre 2016. Cela dénote le climat d’insécurité dans le pays.


La nouvelle méthode d’intimidation de journalistes sous Alpha Condé : la dernière en date, la menace d’arrestation du journaliste et responsable de médias Lamine Guirassy.





Une semaine de la citoyenneté en Guinée


Tops et flops de la semaine.


Khalifa Gassama Diaby le ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté à travers l’initiative de la semaine de la citoyenneté.

flop

Une journaliste qui l’interrogeait en anglais Alpha Condé répond « Moi je parle français hein (…) » Lien vidéo

Le Gouvernement pour l’amateurisme/affairisme dans l’organisation du Hadj 2016 où certains fidèles musulmans ne sont toujours pas en possession de leurs bagages qui seraient encore bloqués en Arabie Saoudite.





Le mouvement “Listes citoyennes” encourage les candidatures indépendantes


Tops et flops de la semaine


Listes Citoyennes, une plateforme apolitique qui compte soutenir et encourager les candidatures indépendantes pendant les élections communales de 2017.

Le front national de défense des droits des citoyens, une plateforme de partis politiques et des activistes de la société civile pour dénoncer le projet de violation de la loi à travers les accords politiques du 12 octobre 2016.

L’État guinéen, pour la forte dégradation du réseau routier, la reprise des délestages dans le cadre de la desserte en électricité dans la capitale mais aussi l’indifférence du gouvernement face à la crise migratoire qui endeuille des familles guinéennes.

La RTG et la survivance des éditos assez démagogiques du journaliste narrateur de la radiotélévision guinéenne (RTG) Louis Auguste le Roi sur l’armée.