SCAN : « Il faut que chacun (e) commence par respecter la parole donnée et l’engagement public pris. » Kémoko Touré


Kémoko Touré, ancien DG de la CBG, Ecrivain (octobre 2019)

« Les monstres des différentes générations, après avoir envoyé leurs enfants pour étudier à l’étranger avec le produit des détournements, tentent aujourd’hui de les faire revenir dans leurs pays respectifs d’origine pour les installer aux commandes de l’Etat et du secteur privé et ce, dans le seul souci de s’assurer une sortie honorable et une impunité à vie. Ces jeunes qui ne sont pas responsables des actes anti-patriotiques de leurs parents doivent faire attention au jugement de l’Histoire en refusant de poursuivre le processus de destruction engagé par leurs géniteurs. »

« Aux responsables de tous bords politiques d’aujourd’hui, à commencer par ceux qui sont en responsabilité, je dis clairement que vous ne pouvez pas passer votre temps à parler de paix et de concorde nationale lorsque les actes posés au quotidien montrent que vous préparez une guerre fratricide. Il faut que chacun (e) commence par respecter la parole donnée et l’engagement public pris. Il faut en outre civiliser les rapports avec le souci exclusif d’éradiquer les causes de la pauvreté endémique des populations. »

Lire la source : Ledjely


Abdourahamane Sanoh, coordinateur national du FNDC, ancien ministre (octobre 2019)

« Les promoteurs du troisième mandat, le président en tête, veulent bruler le pays. Nous, on n’est pas prêts à les laisser faire. »

« On s’en fout des PA (Points d’Appui), on s’en fout de l’interdiction des manifestations. La constitution nous consacre le droit de manifester. »

Lire la source : Visionguinee


Faya Millimouno, président du Bloc Libéral (BL) (octobre 2019)

« En ce moment-même, nous connaissons le plus grand défi politique de notre histoire postcoloniale, la pratique de la pseudo-démocratie sous le régime du président Alpha Condé. Cette pseudo démocratie s’exprime par la pression que le régime exerce sur la presse, limitant ainsi la liberté d’expression ; la pratique de la fraude à grande échelle au cours des consultations électorales ; la confiscation du pouvoir dans les mains d’un seul homme, assujettissant ainsi les législatives et le Judiciaire. »

« Chaque peuple, comme l’a dit Frantz Fanon, a une mission historique à accomplir. Le peuple de Guinée est en ce moment à la croisée de son chemin politico-historique ; il ne doit rester ni silencieux ni passif. Il doit absolument déjouer activement le coup d’État « civil » ourdi par le régime actuel et ses acolytes. L’heure de la lutte de la démocratie contre la dictature a sonné. »

Lire la source : Mediaguinee


Un scan réalisé par Sékou Chérif Diallo

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